La rumination mentale et le stress : comprendre et en venir à bout

Stress et ruminations mentales, quand le mal vient de l’intérieur 

 

« Celui qui change son cerveau change sa vie »

Rick Hanson, le cerveau de bouddha.

 

La rumination mentale fait partie intégrante de notre vie.

Il y a toujours une « bonne raison » de se faire du souci. L’avenir peut être angoissant et le passé empreint de regret.

 

Sans même nous en rendre compte, nous passons le plus clair de notre temps à nous poser toutes sortes de questions, à nous angoisser pour demain.

Notre esprit s’emballe, notre cerveau fume, et le stress, lui, est toujours présent.

 

Notre cerveau est directement lié à notre esprit et à nos émotions. A la vitesse de l’éclair, il réagit et s’ajuste en fonctions de ce que nous éprouvons.

A ce titre, il dispose d’environs 100 milliards de neurones qui travaillent en permanence que nous soyons éveillé ou endormi. Bien qu’il ne représente que 2% du poids total de notre corps, il utilise à lui seul 20 à 25 % de son oxygène et de son glucose.

Quant à nos pensées, elles seraient équivalente à 60 000 par jour dont 80 % seraient négatives (Marci Shimoff « Heureux sans raisons« ).

 

Quel est le problème au juste ?

Si les pensées bien trop souvent négatives agissent sur notre cerveau, elles le font également sur notre niveau de stress et donc sur notre organisme et plus particulièrement sur notre système endocrinien.

Hans Seyle endocrinologue et inventeur de la théorie sur le stress publia un livre en 1956 « Le Stress de la vie » dans lequel il décrit ce qu’il appelle le SGA (Syndrome Général d’Adaptation), soit l’ensemble des modifications qui permettent à notre organisme de supporter les conséquences d’un facteur stressant.

En temps normal, notre organisme est doté de fonctions qui lui permettent de gérer sans difficulté le stress précis et ponctuel.

Un danger survient, le signal est aussitôt transmis à notre cerveau qui libère des hormones nous permettant de réagir immédiatement.

 

Une personne nous agresse, nous sommes fin prêt à attaquer ou fuir la situation :

-les muscles sont vascularisés pour augmenter leur capacité

-la tension artérielle, le rythme cardiaque et la respiratoire augmentent.

Nous sommes en alerte maximale.

 

Puis une course poursuite plus tard, le facteur stressant disparaît et le système parasympathique fait son entrée:

– Nos muscles se relâchent,

-Notre cœur et notre respiration ralentissent

-Les toxines issues des hormones s’éliminent (grâce à notre course poursuite)

-Notre organisme se relâche, se détend et récupère.

 

En revanche, il n’est pas programmé pour gérer des stress à répétition sans qu’il n’y ait de conséquences sur notre organisme.

Or de nos jours, notre mode de vie est de plus en plus rapide, changeant et complexe. Nous sommes continuellement en hyper sollicitation.

 

De ce fait, notre cerveau perpétuellement en alerte ne peut répondre à l’agression. En effet, impossible de continuellement nous battre ou fuir, pas certaine que notre entourage verrait cela d’un bon œil.

Il faut donc s’adapter en prenant sur soi. L’organisme lui aussi s’adapte, les toxines s’accumulent.

Notre système endocrinien (thyroïde, surrénales,..) est atteint dans ses fonctions et se dérègle.

 

Peu à peu nous nous coupons de nous-même :

-Perte de lucidité et de liberté de penser, appauvrissement mental.

Nos pensées, n’ayant pas le temps de mûrir tranquillement, sont courtes et superficielles

-Stress à répétition, disproportion réactionnelle face à un facteur, anxiété ou déprime

-Problèmes relationnels, colère non maîtrisée.

(Référence : Institut Wellspring des neurosciences & de la sagesse contemplative (ww.wisebrain .org)

 

Quelques exemples de conséquences sur le plan physique :

-Maux de têtes fréquents, vertiges, malaises

-Dysfonctionnement de la thyroide, épuisement des surrénales

-Affaiblissement du système immunitaire ( ou comment attraper toutes les maladies qui vous entourent).

-Boule dans la gorge, sensation d’oppression thoracique allant jusqu’à la crise d’angoisse.

-Palpitation cardiaque

-Perte de libido

-Troubles du sommeil

-Tensions musculaires permanentes

-Dérégulation de l’appetit (perte ou accroissement, voire comportement compulsif)

-Troubles digestifs (aigreurs d’estomac, problèmes intestinaux,..)

Et un jour l’organisme s’effondre. Épuisé, il s’écroule littéralement : infarctus, ulcère perforé, burn out, dépression,..

Comment arrêter la machine à penser ?

En commençant à agir directement à la source :

Dans cet article, je vous invite simplement à prendre conscience que notre cerveau rumine en permanence. Prendre conscience pour ralentir, pour essayer de relativiser.

Je vous conseille à ce sujet le livre sur « le pouvoir du moment présent ».

Prenons un exemple.

Mon arrivée sur la Côte d’Azur n’a pas été psychologiquement de tout repos. Une année sabbatique pour décider si je restais, ce que j’allais faire et à quoi ressemblerait ma vie.

Sur le papier, une année sabbatique semble idyllique mais à 36 ans tout quitter pour repartir vers autre chose de nouveau sans petit ami, sans enfant et laissant derrière moi mon travail, ma famille et mes amis, non ce n’est pas si simple.

A vrai dire je paniquais à l’idée de ne pas trouver ma voie, une passion, des amis sincères et un amoureux.

Ce qui m’a changée à jamais : ma profonde croyance en une autre vie possible, la naturopathie et ma rencontre avec un Lama Bouddhiste.

 

J’ai compris que pour être heureuse il fallait déjà commencer par s’aimer, qu’on ne pouvait donner ce que l’on avait pas :

être indulgent avec les gens quand on est si exigeant envers soi-même,

aimer et donner lorsque l’on a manqué tant d’amour pour soi-même,

se faire confiance 

j’ai compris également que je devais avoir confiance dans  la vie. Que chaque bonnes nouvelles étaient là pour me motiver et m’inciter à persévérer. Que chaque épreuves étaientt là pour m’inciter à dépasser mes peurs, oser briller au lieu de me cacher et lâcher prise sur ce que je ne pouvais maîtriser.

Nous ne pouvons nous couper du monde et éviter les tempêtes et les naufrages que notre destin nous pousse à dépasser, mais nous pouvons changer notre vision de la vie. Nous pouvons mettre en place une vie qui nous aimons. Nous pouvons dépasser nos peurs et aller au devant de nos rêves. Cela semble bien beau sur le papier, pourtant cela peut être si simple. Il n’est nul besoin d’avoir une vie « fantastique et incroyable ». A travers le coaching que je propose, j’invite les personnes à créer leurs propres équilibres, leurs propres visions du bonheur.

Si d’aventure le coaching vous tente, allez faire un petit tour sur les témoignages et à prendre rendez-vous 

Certains livres peuvent également vous accompagner. Voici mes coups de coeurs

 le prochain article : mes 10 astuces préférées pour stopper la rumination mentale et diminuer le stress.

Audrey.

développement personnel, bien-être, méditation